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Le gouvernement ivoirien a donc entrepris de diversifier la production agricole tout en accroissant et en modernisant les moyens de production. Il intervient également sur les actions de commercialisation et d’industrialisation connexes dont dépendent d’une part une augmentation substantielle du revenu des paysans, d’autre part l’extension des débouchés.
Pour comprendre les imperfections du système actuel de commercialisation, il suffit de se référer à la synthèse de » Perspectives décennales de développement économique et social » du ministère ivoirien des finances, des affaires économiques et du plan. On y relèvera notamment que pour certains produits vivriers les paysans perdaient parfois jusqu’à 50 % de leur récolte, faute d’un circuit commercial adéquat. En revanche, au moment de la soudure entre les deux récoltes le prix du riz pouvait doubler dans certains villages…
L’utilisation rationnelle, par les moyens techniques modernes, de la totalité de la production agricole ou animale et l’augmentation de revenus qui en résulte, l’organisation des circuits de distribution et la réduction des frais de commercialisation qui en découlent, l’ouverture des débouchés pour de nouveaux produits d’exportation ou de consommation intérieure, sont autant d’éléments de profits supplémentaires pour l’activité paysanne.
Aussi, dans le cadre des perspectives décennales, un vaste effort est-il entrepris : pour développer les plantations de nouveaux produits, pour augmenter la production des cultures industrielles, pour améliorer l’équilibre de la production vivrière et pour apporter des solutions techniques à l’utilisation des produits agricoles, au développement des industries agricoles
Troisième producteur mondial de café
La Côte-d’Ivoire est le premier producteur africain et le troisième producteur mondial de café après le Brésil et la Colombie.
C’est paradoxalement vers les années 1930-1933, à une époque durant laquelle le Brésil chauffait au café les locomotives de son réseau ferroviaire, que les plantations ivoiriennes prirent leur essor. Dès 1934 on recensait 30 000 hectares de caféières, appartenant alors pour les huit dixièmes soit à de grosses sociétés soit à des particuliers européens.
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Le Monde
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